Par ce titre, le cancérologue Laurent Schwartz affirme, une fois encore, sa conviction: il est temps d'explorer une nouvelle piste pour lutter contre le cancer. Car les voies majeures de traitement (chimiothérapie, immunothérapie, génétique) focalisent les recherches, à coups de milliards dépensés, sans venir à bout d'un fléau qui tue chaque année 8 millions de personnes dans le monde. Pis : la mortalité n'a pas diminué autant qu'on l'espérait. Pour ce médecin formé à Harvard (États-Unis) qui s'inspire des travaux du prix Nobel Otto Warburg, la cause initiale du cancer serait métabolique, liée à la fermentation du glucose dans la cellule. Avec une équipe pluridisciplinaire (physiciens, biologistes...) qu'il a réunie autour de lui à l'École polytechnique, il a testé des molécules connues depuis longtemps et peu coûteuses dont il explique l'intérêt.
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