KERING RISQUE UN REDRESSEMENT FISCAL DE 1,4 MILLIARD D'€

摘要

LE caillou dans la chaussure italienne de Kering grossit. Le groupe de François-Henri Pinault s'était jusqu'ici contenté de... botter en touche sur l'enquête fiscale ouverte à son encontre par le parquet fiscal de Milan en 2017. Avec la même ligne de défense : le groupe est confiant sur son issue et n'a rien à se reprocher. Or Kering vient de consacrer un communiqué de presse à ce sujet le 25 janvier dernier. Il continue de nier les faits qui lui sont reprochés, mais fait néanmoins preuve de transparence sur l'objet de l'enquête. « Une équipe des autorités fiscales italiennes a finalisé un audit fiscal et remis aujourd'hui un rapport selon lequel Luxury Goods International (Lgi), une filiale suisse de Kering, aurait exercé en Italie des activités qui auraient dû donner lieu au paiement d'impôts sur les sociétés dans ce pays», explique le groupe. Le rapport, qui «porte sur les résultats des années 2010 à 2017», estime «le montant d'impôts ré-clamables» à environ 1,4 milliard d'€. Ce qui est, évidemment, considérable quand on sait que Kering a réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de 15,5 milliards d'€ et un résultat net de 1,8 milliard.