Ce papier se focalise sur la gestion des ressources humaines stratégiques [Human Resource Management] (HRM) et sur les effets des pressions récentes qui ont eu cours pour qu'il y ait des changements dans l'industrie pharmaceutique britannique, telles que les fusions et les accords de marketing qu'il y a eu pendant des années 80. Il a eu de la part du gouvernement britannique plusieurs tentatives pour essayer de contrôler les dépenses de santé publiques, telles que la 'liste limitative' ou encore la mise en concurrence de plusieurs laboratoires sur des médicaments couramment prescrits. Malgré une utilisation toujours croissante de technologie informative et de réseaux d'experts, la recherche scientifique demeure un travail long et intensif, extrêmement coûteux. Quoiqu'il en soit, le succès continu de tous les laboratoires pharmaceutiques dépend fondamentalement de la capacité de la R&D à innover et à sortir de nouveaux produits. L'enquête montre que l'industrie pharmaceutique est passée d'une gestion des ressources humaines classique à une gestion des ressources humaines stratégiques (HRM). Ce changement est symbolisé par un durcissement de la fonction même du personnel, car les questions des avantages sociaux laissent la place à une approche des relations avec les employés qui est plus commerciale. De plus, les directeurs de première ligne (FLMs) [first Une managers] prennent de plus en plus de responsabilité dans l'évaluation et la récompense de membres de leur personnel. L'enquête montre en outre que les laboratoires pharmaceutiques majeurs ne considèrent plus aujourd'hui la R&D comme une activité de noyau, ce qui souligne bien leur désir d'en améliorer l'efficacité tout en réduisant le coût.%The paper is concerned with the strategic human resource management (HRM) implications of recent pressure for change in the pharmaceutical industry: the mergers and marketing agreements which began in the late 1980s; Government attempts to control NHS spending through the 'Limited List'; and competition from generic drugs. Despite the increasing use of information technology and expert systems, scientific research remains highly labour intensive and very costly. However, the continued success of all the leading pharmaceutical companies is heavily dependent upon the ability of R&D to innovate new drugs. The research establishes that there has been a switch from personnel management to HRM in the pharmaceutical industry. This change is symbolized by a 'hardening-up' of the personnel function as 'welfare issues' give way to a more business-centred approach to employee relations. In addition, first line managers (FLMs) are taking greater responsibility for the appraisal and reward of their own staff. The research also establishes that leading pharmaceutical companies no longer regard R&D as a core activity and this represents their desire to improve efficiency and reduce R&D spending. The extent to which the core-periphery model has had an impact on employment contracts of R&D staff varies between firms in the sample. Three companies rejected the use of fixed-term contracts while in the other three companies such arrangements were viewed much more favourably. However, there was certainly a consistent trend towards the sub-contracting of some R&D activities. In each of the companies R&D employees were encouraged to become less insular and more aware of the commercial aspects of the business.
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