Le fait est avéré: depuis une quarantaine d'années, les scientifiques constatent que la perte de biodiversité et les changements dans l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de l'histoire de l'humanité. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d'individus, d'étendue géographique, ou les deux. D'ici à 2050, on considère que 25 à 50% des espèces auront disparu. L'urbanisation galopante, l'agriculture intensive et les pollutions industrielles sont les causes majeures de cet appauvrissement de la biodiversité. Au cours de ces deux journées, on a pu mesurer combien les métiers de l'eau et des déchets sont concernés par la prise en compte de la biodiversité, et d'emblée, Martin Gutton, Directeur général de l'agence de l'eau Loire-Bretagne, a souligné l'implication des agences de l'eau dans ce domaine, que ce soit au travers de la restauration des habitats, de la protection des zones humides, de la réduction des pressions d'origine urbaine ou agricole ou de la lutte contre les pollutions.
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