Les impacts durables de l'épidémie de la COVID 19 sont tels qu'ils requestionnent profondément depuis près d'un an notre rapport aux mobilités et donc à l'espace, au temps, à nos choix de vie, et à l'organisation même du corps social. Les difficultés rencontrées dans les secteurs de l'aérien et le transport public notamment n'incitent guère à l'optimisme. Une pensée pour tous ceux et toutes celles dont l'activité et l'emploi sont menacés. La crise que nous traversons est toutefois une source d'enseignements majeurs pour l'ensemble des acteurs des mobilités, qu'ils soient professionnels, clients ou usagers. Un paysage en recomposition à la suite des expériences collectives de restrictions de notre liberté d'aller et venir. Car si par définition la crise n'est que temporaire, les changements qu'elle a générés dans un temps accéléré s'inscriront pour certains d'entre eux dans le temps long. Le droit à la mobilité est et restera immuable à n'en pas douter. Tant mieux. Il devra désormais composer davantage avec les aspirations des citoyens à une mobilité choisie, voire à une non-mobilité.
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