Une très grande valeur! Elles peuvent leur permettre d'usurper des identités ou de s'adonner à d'autres activités illégales s'ils parviennent à pirater le dossier médical des patients. D'autant que ces données révèlent, par nature, les faiblesses d'un individu. Les personnes âgées, par exemple, dont les capacités intellectuelles faiblissent en raison de l'apparition de démences mais qui ne sont pas encore sous tutelle constituent des proies faciles. Bien sûr! Dans le cadre des soins, à l'hôpital ou ailleurs, elles sont évidemment associées informatiquement aux personnes pour que celles-ci reçoivent les soins adéquats. Dans le cadre de la recherche, ces données sont ensuite «anonymisées» avant d'être analysées, mais l'établissement qui les fournit conserve toujours un lien entre les pseudonymes utilisés et les identités. Il est donc possible de «remonter» jusqu'à elles. Même si ce lien n'existe pas, les cyberdélinquants peuvent procéder par recoupement avec d'autres types de données (bancaires, réseaux sociaux, etc.).
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