L'un est indien, l'autre français. Le premier s'intéresse à la marque de chaussures de confort féminines Hasley, le second à la survie de l'atelier, placé en redressement judiciaire début juillet par le tribunal de commerce de Rennes, à l'issue d'un plan de sauvegarde d'un an et demi. Le fabricant de chaussures, qui emploie encore 87 personnes à Fougères, avait alors obtenu deux fois trois mois pour trouver solutions et repreneurs. «Depuis, nous avons eu deux propositions de reprise, dont l'une est plus intéressante que l'autre», indiquait récemment Patrick Moniotte, Pdg de Hasley, qui a rencontré un candidat repreneur indien. Hasley délocalisait dans ce pays - et au Portugal - une partie de la fabrication des tiges. «Nous sommes très bien soutenus par l'administrateur et le tribunal de commerce de Rennes et j'ai de bons espoirs pour que cette marque survive. Nous devrions pouvoir clarifier la situation prochainement», estime-t-il. En moins de dix ans, l'entreprise a vu fondre son effectif. «En outre, elle a dû absorber des coûts moyens de 27.000 à 30.000 E∪D à chaque plan de licenciement. Des sommes que nous aurions pu engager dans le marketing», regrette Patrick Moniotte. La situation s'est aggravée avec le déménagement de l'entreprise, mené, durant quatre semaines, en pleine saison de livraison des commandes de l'été 2008.
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