En avril dernier, les Galeries La-fayette ouvraient leur 61~e magasin... sur Internet. Un mois plus tard, c'était au tour du Bon Marché de se lancer dans la vente en ligne avec un site baptisé treeslbm.com. Un nom un peu surprenant, mélangeant le mot «trees» ou «arbres», en anglais, et les initiales (Lbm) du grand magasin parisien, qui donne d'emblée une dimension internationale et un positionnement original à cette vitrine marchande. En septembre prochain, le Bhv, autre enseigne du groupe Galeries Lafayette, devrait lui aussi s'adonner à l'e-commerce en commençant par vendre des produits de décoration. Monoprix fera aussi son entrée dans la danse en proposant des produits alimentaires. Le groupe Galeries Lafayette, qui s'était déjà essayé à l'e-commerce avec le lancement du cyber-marché Telemarket en 2002, revendu en 2005 à des fonds d'investissement, a préféré jouer la prudence et choisir le bon moment pour s'aventurer une nouvelle fois sur ce marché de la vente en ligne. «Aujourd'hui, 21 millions de Français achètent en ligne. C'est devenu une réalité. Pour les grands magasins, l'e-commerce est devenu à la fois un outil de relation client et un relais de croissance», commente Marc Lollivier, délégué général de la Fevad (Fédération des entreprises de vente à distance), qui compte les Galeries Lafayette parmi ses nouveaux adhérents.
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