La natation joue la surenchère côté combinaisons

摘要

Le feuilleton des équipementiers de la natation olympique se poursuit, après la décision de la Fina (Fédération internationale de natation), le 12 avril, de confirmer la validation des combinaisons Lzr Racer de Speedo et Tracer Light de Tyr. Celles-ci améliorent la posture du nageur grâce à des ajouts de plaques de poly-uréthane. Et cela en dépit des règles d'homologation de la Fina, qui proscrivent tout dispositif pouvant accroître vitesse, endurance ou flottabilité du nageur pendant la compétition. Face à cette décision, Arena annonce son projet d'améliorer à son tour sa tenue Powerskin R-évolution de natation olympique, déjà ultralégère et construite dans une seule pièce de tissu. L'équipementier français compte lui aussi ajouter une nouvelle technologie à sa combinaison, avant de la soumettre à l'approbation de la Fina le 30 juin. Hormis des empiècements de po-lyuréthane, aucune précision n'est encore apportée. Pour la direction d'Arena, les derniers records du monde établis ces derniers mois font entrer la natation «dans une nouvelle ère chronométrique». On citera notamment les prouesses du Français Alain Bernard, qui a battu trois records mondiaux, dont le mythique 100 mètres nage libre le 22 mars en 47 minutes et 50 centièmes. Soit 34 centièmes de moins que le Néerlandais Peter van den Hoogenband huit ans plus tôt aux jeux Olympiques de Sydney. Alain Bernard est équipé de la combinaison Lzr Racer de Speedo, qui a suscité une polémique en raison de la flottabilité qu'elle apporte.